Lucien Séraphin LANQUETIN (1866-1936) et ses descendants :

        Après que son parrain Julien (dit Lucien), parti précepteur en Russie (voir ci-dessus) lui ait donné le goût de la musique, il restaurait les orgues, les violons et d'autres instruments de musique.Auteur-compositeur et interprête, recomposait des pièces musicales sur l'orgue familial ansi que des choeurs de cantiques. En 1910, il fonde l'Harmonie municipale d'Arc les Gray. Il transmet à son fils son goût pour la musique (organiste à l'église d'Arc les Gray). Ce dernier, Joseph (1896-1956) qui se marit en 1924. Henri (1932 – 2010), son petit fils, sera un chanteur apprécié (chant choral) ténor dans la chorale paroissiale d'Arc-les-Gray et dans celle "A Coeur Joie" de Gray. Puis, Jacques, son arrière petit fils, chante avec son père Henri et ses cousins Michel et Bernadette (enfants d'André) dans la chorale paroissiale d'Arc les Gray. Jacques est attiré par les instruments de musique, aussi, il fait ses débuts au clairon à l'Arcoise (fanfare d'Arc les Gray) en 1968 et défile pour la première fois le 14 juillet 1969. Après avoir joué du clairon-basse puis du sousaphone à la batterie Fanfare l'Alerte Grayloise, de la trompe de chasse au Rallye Graylois, il rejoint le rang des tubas de l'Harmonie Municipale de Valdoie (90) en 1986,  il en assurera la présidence de 1989 à 1999. A leur tour ses deux enfants (arrière arrière petits-enfants de Lucien Séraphin) suivent la voie musicale avec un cursus complet à l'Ecole Nationale de Musique de Belfort, Bénédicte LANQUETIN au cor d'harmonie et Jérôme LANQUETIN au hautbois. Ils sont également musiciens de l'Harmonie Municipale de Valdoie.  

Dans la famille d'André LANQUETIN (1925-1992), citons aussi :

Bernard LANQUETIN qui a une longue pratique de l'orgue et du piano et chante dans plusieurs formations de la région de Dôle.

Bernadette LANQUETIN chante, elle aussi, dans une chorale de haute réputation à Besançon.

Jean Pierre LANQUETIN anime l'équipe de musique lithurgique de Sainte Bernadette à Dijon : guitare, piano (car il n'y a pas d'orgue dans cette église moderne) chant, composition de musique et paroles.

Le journal parisien "Fantasio" donne le résultat du concours du conservatoire de 1919 et parle des "futures étoiles".....
La flèche montre Marie Thérèse LANQUETIN

Marie Thérèse LANQUETIN : une future "diva" dit le journal Fantasio, qui rapporte les échos d milieu parisien des arts ??

    Fille de Georges , distillateur d'absinthe, est peut être celle qui est parvenue à un diplôme national et qui aurait pu, si sa mère l'avait voulu, être connue en France et en Europe. En effet, née en 1894 à Pontarlier, petite fille d'Ulysse LANQUETIN, horloger né aux Longevilles, elle partit, avec sa mère, en 1919, au conservatoire de Paris. Dès la première année, elle est reçu premier prix de chant lyrique du conservation de Paris. Servi par une physique parfait, une éducation bourgeoise soignée, elle a une des plus belles voix de l'époque et gagne le premier prix de chant lyrique du conservatoire de Paris ! Oui, comme les grandes divas (Ninon Valin,Geory Boué, etc.)! A tel point qu'étonné par sa découverte, le directeur de l'opéra , le "grand" opéra, celui de Paris, lui propose immédiatement un contrat .... Son nom parait dans la presse parisienne, qui pense aussi avoir trouvé là une future grande chanteuse célèbre. Mais, sa mère refuse, estimant que, dans les bonnes familles, on ne "monte pas sur les planches" ! Et Marie Thérèse retournera à Pontarlier, auréolée certes de cette récompense, mais quand même.... Elle épousera le capitaine MERMET, futur colonel. Anne Marie MERMET, sa fille, héritera d'une magnifique voix, sera l'élève de Marguerite LONG (piano) et donnera à Pontarlier de très nombreuses preuves de son talent.

    Dans la famille de Georges LANQUETIN, on écoute vers 1899, les opéras et autres oeuvres musicales sur le phonogramme de l'époque,"La Lyre", sur lequel on fait tourner les rouleaux de cire achetés aux Galeries Lafayette. Voici "La Lyre", toujours conservée et photographiée par Georges LANQUETIN, en 1999.

Nos ancêtres et la Musique

 Dans nos régions de montagne, la pratique de la musique répondait à plusieurs motivations : aider à la pratique de la religion par le chant (choral ou individuel) et jouer d'un instrument utilisé dans ces circonstances (piano, orgue, etc.), compléter une éducation chez les jeunes filles, en complément de l'éducation classique de l'époque (couture, tenu du foyer, etc. et, bien sûr, goût personnel pour la musique.

Voiçi donc quelques ancêtres "musiciens" particulièrement remarqués. Pardon à ceux que nous ne connaissons pas et merçi de nous les signaler !

La "Lyre", lecteur de rouleaux musicaux, avec laquelle s'entraînait Marie Thérèse LANQUETIN


    Il meurt en 1893 à Pontarlier, où il était revenu comme professeur de musique.

    Julien Raphaël LANQUETIN dit "Lucien" partit en Russie comme précepteur. Il y épousa une Anglaise, Mll.Sarah Anne ADDISON.