Note individuelle
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Né à Pontarlier le 11 Juillet 1870 Études au Petit Séminaire dOrnans (Doubs) - bachelier es Sciences en 1889 En 1889, préparation à Paris du concours dentrée à lÉcole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, où il rentre le 17 Octobre 1880, dans la promotion Kronstadt Nommé caporal en 1891 - sort de Saint-Cyr en 1892, comme S/Lieutenant au 63ème Régiment dInfanterie à Limoges Lieutenant en Septembre 1894 En 1895 : École de Joinville où il reçoit trois premières mentions pour lensemble des disciplines de gymnastique et descrime Capitaine en 1898 Le 12 Juin 1900, il reçoit les félicitations du général commandant le 12ème Corps dArmée à Limoges, pour ses recherches de documents historiques militaires 1903 : affecté au détachement du 63ème R.I. à Saint-Yrieix Capitaine en 1904, il est affecté au 104ème R.I. à Paris, caserne de La Tour Maubourg En 1905, nommé secrétaire à la Commission dexamen pour ladmission à lÉcole Militaire dInfanterie. Cette nomination, ainsi que les recherches quil a menées en 1900, se trouvent sans doute à lorigine de sa décoration dans lordre des Palmes Académiques. 1910, il crée le premier cabinet dentaire militaire, et ouvre le premier Cercle Militaire (à usage des soldats) En 1911, il est nommé Officier dAcadémie et reçoit les Palmes Académiques ainsi que la médaille de bronze de la Mutualité Le 10 Septembre 1913, il reçoit les félicitations du général chef dÉtat-Major de lArmée, pour sêtre acquitté avec distinction de la tâche de secrétaire du jury de connaissances générales des candidats à lÉcole Militaire dInfanterie Blessé à la tête durant lhiver 1914, il est envoyé en convalescence à Limoges, où il ne cesse de courir les usines de munitions, pour discuter de perfectionnements quil imaginait pour la conduite de la guerre (voir ses dessins dune tourelle blindée pour surveillance des tranchées) Chevalier de la Légion dHonneur Croix de guerre 14-18 avec deux palmes (citations à lordre de lArmée) et une étoile (citation à lordre du Régiment). Le 26 Septembre 1915, près de la ferme de Navarin, ayant reçu lordre de lancer sa Compagnie à lassaut des lignes allemandes (tranchée des Vandales), il constate que le réseau de barbelés à franchir na pas été détruit par lartillerie comme prévu. Il ordonne à ses hommes de rester couchés sur place et sélance en courant vers larrière pour demander le tir nécessaire. Cest alors quil tombe, mortellement blessé à la carotide par un éclat dobus. Son corps est dabord inhumé en plein champ avec ceux de quatre ou cinq de ses camarades (lieu-dit "lOpéra"), puis transféré en 1918 dans un cimetière provisoire regroupant une vingtaine de tombes, à quelques centaines de mètres au sud-est de Souain (cimetière 72). En 1922, suivant ses dernières volontés, il est inhumé au milieu de ses hommes dans le cimetière militaire de Souain, en Champagne, qui regroupe 30.000 tombes . Pendant plus de vingt ans, une tranchée portant son nom "tranchée LANQUETIN" était encore visible sur le site. Dans les années 1980, une plaque au nom du Chef de Bataillon Alexis Arthur LANQUETIN a été apposée à linitiative de sa fille Simone, épouse FAURE, dans le monument de la Ferme de Navarin.
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