Note individuelle
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Lettre de Palmir LQ, trouvée dans le portefeuille sans doute dUlysse LQ, son frère, et gardée par la famille dans le grenier du 4,grand rue à Pontarlier. Cette lettre, écrite au crayon sur papier à lettre de lArmée de lEst la veille de sa mort racconte la bataille de Gravelotte. Jai gardé lorthographe.... Quant à la photographie, elle ma été donné par mon cousin Jean René FAURE, dont la mère née LANQUETIN est la petite fille dun frère de Palmyr, Jacques Séraphin LANQUETIN. Mon cousin possédait loriginal de lacte de décès (ou plutôt de disparition) de Palmir, décerné à la famille de Silvestre, trois ans après le décès. Ces documents ont été réunis en 1996, soit 126 ans après !!!
" Metz le 14 Aout 1870
Mes chers Parents
Je mempresse de vous ecrire pour vous dire que je ne suis ni tué ni blessé mais je nen nai pas passé bien loin car je vous assure que cetais une bataille sanglante sa a commencer a neuf heure du matin jusqua neuf du soir nous nétions que vingt a trente mille contre centcinquante mille nous avons eu beaucoup dhommes hor de combat mais aumoins quatre fois moins que les Prussiens on croit quils ont perdus trente mille hommes mais que pouvions nous contre tant de monde il a déja falu bucher pour ne pas les laisser marcher plus vite car nous les avons mainttenu sur les Frontieres seulement ils etais cacher dans les bois et nous nous etions dans la plaine je t assure que cetais terrible de voir tout cela
Jai un de mes camarades qui a eu la tete emporter dune bombe jai eu beaucoup de camarade qui etais lhiver passe avec moi de tué... Colisson de la Cluse a été bien abimé seulement il nest pas mort desuite il a encore vecu quarante huit heure il avais des bales partout a la tete a la poitrine dans les bras et dans les jambes seulement je vous recomende de nen pas parlez car l on ne dira pas a ses Parents ce quil a eut et sil le savais ils serais trop peiner il y en a un qui etais coucher a coter demoi quand nous sommes arriver au feu cart lon nous a fait coucher un moment avant de commencer le feu son bras touchais ma cuisse il arrive une bale qui lui travaerse le bras cela ma fait un petit mouvment car les bales pleuvais comme la grelle lon aurais dis des bourdons qui volais a coter de nous mais quand il y a un moment que lon n est sa ne fait pas autant nous avons voyager depuis le cinq jusquau douze L on voyagais jour et nuit le troisieme et le quatrieme jour nous navons put trouver a manger pas meme du pain lon alais mendier chez le Paysans mais lon ne pouvais pas trouver a manger cart il y avais deja passé un corps darmée avant nous je vous assure que lon étais fatigué quand nous somme arriver prs de Metz cart lon a une bonne charge a porter et mal nourit avec de largent lon ne pouvais rien avoir lon avais quinze cent prisonniers Prussiens.. et ainsi que deux pieces de canon et deux drapeaux ils ont éter conduit a Metz nous sommes campez a quatre kilometre de Metz il y a au moins deux cent mille hommes tout les Civiles a Metz sont armer les Gardes Mobiles maneuvre dure aussi je vous dirai que maintenant je suis abitué a coucher sur la Terre lon dort la dessus comme dans un bon lit seulement quand arrive le matin lon a un peu froid Je crois que lon va doner une bonne branler aux Prussiens ce jour sa ne dois pas tarder car il ne sont pas loing sa pourais bien arrivé pour faire le quinze Aout Je nai put vous ecrire plus vite je nai recu ta lettre que hier soir cart dans des moments comme cela lon ne recois pas les lettres sa est retarer toutes les fois quil y auras un combat je vous lecrirai le plutot que je pourer mais lon ne peut pas quant lon veut Recevez toutes les amitier de votre devoue
P.Lanquetin
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