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Il s'appelle Jehan LANGUSTIN

En 1461, il signe, avec d'autres, une Charte conclue entre les habitants des Longevilles,des Hôpitaux Neufs et des Hôpitaux Vieux. Il est donc majeur et bourgeois, né vers 1430. Voici sa trace : la plus ancienne mention retrouvée du patronyme LANQUETIN, alors orthographié LANGUSTIN (voir l'article "étymologie du nom LANQUETIN")

Cette charte condamne les habitants des Longevilles, à participer aux frais de réparations de l'église des Hôpitaux... Il faut dire qu'il s'agit d'un litige ancien, les gens des Longevilles devant aller à la messe aux Hôpitaux et participer aux dépenses alors qu'ils avaient, ou souhaitaient avoir, un lieu du culte...

D'où les nombreux procès pour obtenir gain de cause... Cette charte, rédigée en français sur parchemin, est visible aux Archives de Pontarlier dans le "fonds Michaud", du nom d'un conseiller au Parlement de Dôle qui, à la fin du 16e siècle, "collectionnait" les documents régionaux anciens. Figure aussi, une "traduction" de la Charte en français de l'époque (1680), car déjà, en 200 ans, l'écriture et le français avaient changé et l'imprimerie était apparue.

Mais on retrouve encore plus haut dans le temps : Perrenet LANQUETIN, signalé par M.Loccatelli dans son livre sur l'Abbaye de Labergement Sainte Marie. Ce Perrenet était, vers 1370, prudhomme des Longevilles commune nouvellement créée le long de la route Rochejean- Jougne.

Au temps où Jehan LANGUSTIN vivait...

1461 : la prise de Constantinople (Byzance) en 1453 par les Turcs marque la fin de l'Empire byzantin d'Orient, successeur de l'Empire romain, et la fin du Moyen-âge. En France, c'est la fin de la guerre de Cent Ans.

1477 : Charles le Téméraire Il va trouver la mort devant Nancy. Ce sera alors la fin du Duché de Bourgogne qui, avec Philippe le Bon, allait de la Franche Comté au Comté de Flandres. Après la mort du Téméraire, l'effondrement de l'état bourguigon est rapide : Louis XI prend les deux Bourgognes, l'Artois, la Picardie. Au Traité d'Arras (1482), il rend la Bourgogne et l'Artois à la fille de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne.

1461, c'est aussi l'année de la condamnation à mort de François VILLON et la publication de sa "Ballade des Pendus"